4 mars 2022

Kim Desormeaux

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Au cours des dernières semaines, nous avons eu la chance de nous entretenir avec le pianiste et accompagnateur Roby Talbot. Celui qui est également auteur, compositeur et enseignant en musique au Collège Jésus-Marie de Sillery a sorti Constellations en mars 2021 puis Nuages en décembre de la même année : « La pandémie et le confinement ont vraiment été productifs pour moi. Les deux albums sont sortis [durant] le confinement », nous explique-t-il au bout du fil. 

Vers la fin de l’automne et le début de l’hiver 2022, des spectacles étaient prévus pour mettre en scène les deux albums du pianiste, mais le resserrement des mesures sanitaires ont fait en sorte que le tout s’est vu être annulé. Cependant, Roby Talbot ne chôme pas. Cette nouvelle claustration sociétale en décembre dernier a fait en sorte que l’artiste s’est mis à composer un troisième opus. En effet, une nouveauté est prévue pour l’automne. « Sur cet album, il y aura quelque chose qui ne s’est jamais fait au Québec, mais qui rendra un bel hommage à la musique d’ici », confit-il. Toutefois, il n’a pas pu en dire davantage lors de notre appel, parce qu’une dernière confirmation se fait attendre pour ce nouveau projet. 

Les deux premiers disques mentionnés plus haut ont été sortis à 8 mois d’intervalles. Ce qui ferait trois albums en un an et demi pour l’auteur-compositeur. Celui-ci nous dit qu’étant connu depuis 25 ans comme accompagnateur de plusieurs artistes, dont claviériste pour Night Fever, il y a eu bon nombre d’écoutes au niveau international. Le but maintenant? Permettre aux gens de pouvoir mettre un visage sur le nom de Roby Talbot. 

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L’espace de la composition instrumentale dans sa vie

Depuis le cégep, et ensuite à l’université, Roby Talbot a toujours travaillé un peu la musique, mais en s’adonnant aussi aux paroles. Ceci a fait en sorte qu’il avait un peu délaissé les compositions musicales, étant donné qu’il avait déjà beaucoup de contrats et qu’il n’avait pas le temps de se mettre à la tâche. Mais la pandémie lui a permis de reconnecter avec l’écriture au piano. En fait, c’est lors d’un spectacle virtuel avec Mélissa Bédard que le réalisateur lui a dit : « Hey, c’est bon ce que tu fais, tu n’as pas pensé enregistrer ça? Il y a des besoins au niveau [de la] musique instrumentale, c’est réconfortant ». Le pianiste de dire en entrevue « c’est là que dans ma tête ça a fait 1 + 1 et que je me suis mis à composer et me dire pourquoi je ne le ferais pas? ».

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Les prochains mois

« La beauté du streaming est que ça ouvre beaucoup de portes. C’est sûr que c’est moins rentable au niveau des sous, mais ça te permet de toucher un beaucoup plus grand public. Comme là on a reçu les chiffres de ventes, et en Turquie, en France et en Angleterre c’est déjà très fort. L’avantage, c’est qu’il n’y ait pas de paroles. Le marché est comme ouvert partout. Le but premier est que je me fasse connaître un peu plus ici, au Québec, et une fois que Roby Talbot le pianiste sera plus connu et pas seulement Roby l’accompagnateur, c’est sûr que l’international sera une option », nous explique le musicien.   

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En ce qui concerne les prochains mois, deux chapeaux seront de la partie : l’accompagnateur ainsi que le protagoniste. Au mois de mars, la suite de la tournée de Mélissa Bédard est prévue au calendrier alors qu’à partir du mois de novembre et de décembre, ce sont les spectacles initialement prévus de sa carrière solo qui prendront le dessus. « Je peux dire que j’ai un beau rôle, dans le show à Mélissa j’interviens beaucoup, je parle beaucoup avec elle, ça me fait apprivoiser un peu la scène, parce que faire de la scène tout seul je n’en ai pas fait beaucoup si je peux dire, mais là, de tomber en piano solo, c’est pour ça qu’on veut faire des petits concerts privés au début, pour me permettre de prendre le devant. »